Contact
MUSTAPHA
CHAFIK
(Plasticien - Enseignant)
Né en 1969 à Casablanca,
Vit et travaille à Casablanca
Contact : 69 rue 15 khalil 3
La villette Casablanca 20300
[email protected]
Tel : 061 56 72 68
Notes
La peinture est-elle morte ?
Un jour, j’ai eu l’idée
de brûler mes toiles de
peinture…
Mais Pourquoi ?
Voici quelques
prétextes
:
Je pratique l’installation
et la vidéo mais le problème,
c’est que je ne pouvais
pas arrêter de peindre
tout en voulant être contemporain,
d’ailleurs j’ai toujours
prétendu l’être,
mais il paraît que peindre
actuellement n’est pas
considéré comme
un acte contemporain, surtout
en France, est ce vrai ?
Le grand critique d'art Elie
Faure écrivait en 1921
: " Il y a encore, il y
aura encore des peintres, beaucoup
de peintres, mais la peinture,
c'est fini."
Puis-je peindre et continuer à faire
des installations en même
temps ? Comment et de quelle
façon peut-on peindre à l'époque
des images numériques
et après l'incroyable
diversité des différentes
expressions artistiques du XX° siècle?
On dit que toutes
les tendances et les styles
coexistent encore
ensemble dans notre siècle
pluraliste, qu’il n’y
a plus d’avant-gardisme
ou presque et que personne ne
peut prétendre inventer
quelque chose de nouveau depuis
qu’on a parlé de
la mort de la peinture et de
l’art en général.
Admettons qu’il y a vraiment
une mort de la peinture, depuis
l’oeuvre de marcel du champ « étant
donné » comme on
a dit ; Pour réagir par
rapport à cette question
et essayer d’élucider
ce point, j’essayerai de
lui donner un « sens » ou
une forme en adoptant un chemin
de Questionnements - ludique
en quelques sortes - sur le quoi,
le pourquoi et surtout la place
de cette peinture suivant ma
position dans mon pays comme
artiste plasticien marocain,
car Il s’agit de ma peinture
en réalité, elle
est morte à mes yeux sous
prétexte que je m’en
lasse parfois, Je ne vends pas
assez, Je ne peux pas la stoker
chez moi longtemps faute d’espace
et il n’y a pas de grands
espaces non plus pour l’exposer.
Ceci dit : quelle est la place
de l’art dans notre société ?
Quel est le rôle de l’artiste
? Quel marché d’art
on a ? Quels musées, quels
centres d’arts, quelles
galeries ? Quelles écoles
d’art… ?
Etant un artiste originaire d’un
pays comme le Maroc, qui a fais
des études supérieures,
et qui a voyagé en Europe
aussi pour travailler et exposer
la bas, (suite à l’obtention
d’une bourse UNESCO-ASCHBERG
qui m’a permis de résider
au centre de recherche, d’échange
et de pratiques transdisciplinaires
en France pour réaliser
un projet en nouvelles technologies
de l’image) dois je faire
de la peinture et arrêter
de concevoir des installations
sous prétexte d’être
en phase avec le publique, les
structures et le marché de
l’art ?
Je me suis inventé alors
un processus de destruction et
de construction, de concassage
qui consiste à faire subir à ma
peinture un ensemble d’agressions,
je détruis un travail
pour nourrir un autre et ainsi
de suite.
En voulant matérialiser
cette mort, je me suis inspiré de
certains rituels funérailles
qui consiste à brûler
les morts. Comme si j’étais
entrain de chercher un cheminement
et un passage logique de la peinture à l’installation
en passant par la performance
comme possibilité !
Le résultat final va être
une sorte d’installations
qui représentent la peinture
sous une autre forme réduite
au maximum pour répondre à la
question et au problème
lié aux grands espaces
d’exposition, les cendres
des toiles brûlées
seront mises dans des bocaux
portant chacun en guise d’étiquette
une fiche indiquant le titre,
la dimension et la date de réalisation
et celle de calcination ainsi
que la photo de la toile en question,
faisant ainsi allusion à la
place de la peinture dans la
société de « consommation » pour
réagir cette fois à la
question de contemporanéité,
d’où le titre provisoire
parfois : « conserve de
peinture », mais souvent « la
peinture est elle morte ? ».
Je ne suis en
aucun cas contre la pratique
de la peinture, mais
ce projet se veut juste un instant
de réflexion, de questionnement
et de « provocation artistique ».
Mustapha chafik
Diplômes
•
Diplôme de Licence des
Universités Marocaines
en Art Appliqué
•
Diplôme de l'Ecole Supérieure
des Beaux Arts de Casablanca
•
Diplôme d'Artiste sur Métal
•
Diplôme de baccalauréat
en Arts Plastiques
Stages
1992 : " ARTS ET INDUSTRIE " stage
de sculpture métallique
( IFC - SMOA - OFPPT )
1993 : " NATURE contre NATURE " stage
de formation artistique au Maroc
1994 : Stage en images de synthèse
(2D-3D)
: " METAL'ART " :Stage
de formation artistique (SOMACA)
1997 : " Connaissance et
découverte du milieu professionnel
artistique et culturel européen
"
(Module : Arts plastiques)( Association
Pépinières Européennes
pour Jeunes Artistes, France)
Expérience pédagogique
Enseignant d’arts visuels
depuis 1998
Expositions Interventions et
Participations
Séléctions-Festivals
d'art vidéo
2003 - Vidéoformes (Clermont-ferrand)
- France –
-10è Festival International de Vidéo
- Casablanca
2002 - Medi@terra Athènes - Grèce
-
-15è Instants Vidéo
de Manosque - France
Expositions
2005 les plasticiens de Casablanca
(cathédral sacré cœur)
2005 – « constellations » villa
des arts
2004 - Salon des artistes - Casablanca "inspirations"
2003- Villa des Arts (Musée
d'Art Contemporain-Casablanca)
2002 - Institut de développement
Artistique - France
- Ecole Supérieure d'Art
d'Aix-en-Provence
2001 - F O L ( Circumambulances
)
2000 - " Faxographie " ou
l'art du fax
1999 - Institut cervantes de
Casablanca
1998 - Institut cervantes Casablanca
1998 - Galerie Bassamat " ABSOLUTement
artistes " concours national
1997 - Galerie AL wacety- Union
des écrivains du Maroc
1996 - Institut cervantes Casablanca
1996 - Complexe Culturel Maârif
de Casablanca ce "n'est
pas cathodique "3è Festival
d'Art Vidéo "
1995 - Institut français
de Casablanca "ARTS11" :
la réalité urbaine
perçue comme objet d'art
1995 - Institut Français
de Marrakech " ESPACES et
IMAGINAIRE "
1994 - Institut Français
de Casablanca "des CHOSES"
1994 - "METAL'ART" (SOMACA
- Casablanca) société de
montage de voitures à Casablanca
1993 - Complexe AL Amal: "travail
sur la ville de Casablanca"
1992 - Institut Français
de Casablanca "ARTS et INDUSTRIE"
1992 - Palais des congrès
de Marrakech " ARTS et INDUSTRIE"
Sélections - Bourses
-Résidences
1998 - ABSOLUTment artistes (Concours
National d'Art Contemporain)
2001 - 2002 : UNESCO-ASCHBERG
(Fond International pour la Promotion
de la Culture)
Bourse de résidence au
CYPRES ( Centre Interculturel
de Pratiques, Recherches et Echanges
Transdisciplinaires - France
)
Articles de presse personnels
2004 Carte blanche "VIVA
CASABLANCA" Avril
2002 Ahmed Baba ASSABAH 02 mai
2001 Mustapha Najma Le Matin
du Sahara 26 juin
Abdallah Cheihk Assahara 06 juillet
1998 Mahjoub Haguigue La Nouvelle
Tribune 19 - 52 novembre
1999 Mahjoub Haguigue La Nouvelle
Tribune 30juin-07 juillet
Articles de presse collectifs
1999 Selma Mhaoued Téléplus
15 /21 mai
M’barek Housni Al Bayane
26/27 juin
Ahmed Najim Assahifa 19 / 25
mars
Rachid Zaki Le Reporter 18/24
mai
Selma Mhaoued Téléplus
26 juin/02 juillet
Jean Michel Zurfluh Le Temps
du Maroc 21/27 mai
Majoub Haguigue La Nouvelle Tribune
13/19 mai
Mouslim Hamdi Al Moustakil 17/23
juin
Najat Aboulhabib Assahifa 02/08
juin
Rahid Zaki Le Reporter 29 juin/05
juillet
1998 Majoub Haguigue La Nouvelle
Tribune 01/07 octobre
Mohamed Allout Assahara 26 septembre
Rahid Zaki Le Reporter 31 mars/06
avril
Boujemâa Achefri Al mounadama
22/23 mars
Boujemâa Achefri Ittihad
Al Ichtiraki 29 mars
L.A La gazette du Maroc 25 novembre
1996 Alain Bourdon Revue Echanges
1995 Boujemâa Achefri Ittihad
Al Ichtiraki 16 juin
Alain Bourdon Ittihad Al Ichtiraki
16 juin
1993 Lakhiar El mostafa Le Matin
23 janvier