Renseignements :
Du
XVe au XIXe siècle *, sur les onze à quinze
millions d’Africains qui ont traversé l’Atlantique, entassés
dans les soutes des
bateaux négriers, environ trois millions
et demi débarquèrent au
Brésil. C’est dans ce pays qu’ils
furent les plus nombreux.
Les esclaves s’efforcèrent de perpétuer
leurs traditions. Bien
souvent, les pratiques religieuses des diverses
communautés
d’origine africaine se mêlèrent
les unes aux autres. Des apports
vinrent également du catholicisme portugais
et des croyances
amérindiennes autochtones.
Les
parentés culturelles
Cette exposition illustre la parenté des
productions afrobrésiliennes
et des arts de l’Afrique subsaharienne
en remontant
aux sources principales auxquelles se rattachent
trois
grandes zones culturelles africaines : yoruba
(Nigeria, Bénin),
fon/ewe (Bénin, Togo) et bantu (République
démocratique du
Congo, Congo et Angola).
À partir
des rites du candomblé et de l’umbanda,
des traits culturels communs, tels que les
grandes divinités
honorées de
part et d’autre de l’Atlantique,
ou encore des mises en scène
cérémonielles font surgir des rapports
fonctionnels ou esthétiques.
Les affinités formelles sont mises en évidence à travers
les oshe Shango et les oxê Xangô ,
intégrant la double hache symbolique du
dieu du tonnerre.De
même, les insignes en fer, sortes de caducées
des orishas/orixás
de la chasse, de la guerre ou de la médecine
, et les
asen, les autels commémoratifs fon (Bénin),
ont en commun
une iconographie qui valorise des figures d’animaux
et tout
particulièrement d’oiseaux.
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