Le Porteur de rêves.
Ecorchée vive, de la race des Maudits,
sa peinture nous livre sans masque ni fausse
pudeur l’arrogance de l’humain,
ses lâchetés et ses vices… chez
lui le sourire est une grimace, les yeux
des blessures profondes, le nez une plaie
ouverte d’interrogations, la peau une
coulure inquiétante.
Chez lui, tout visage est déformation
ou pire défiguration… la laideur
est là, plus insolente et plus barbare
que jamais…
La laideur, comme une longue harmonie.
Face à ses
regards souvent exorbités, on se remémore
Rimbaud, Baudelaire, Lautréamont… L’influence
est là, l’empreinte est différente,
toute personnelle, toute intime.
Ce qu’il cherche, c’est lui.