Programme
Objectifs
La
langue française
est le fil qui unie les états membres
de la francophonie. Ce lien, en perpétuelle évolution,
porte en lui des enjeux de société : une mondialisation
maîtrisée laissant la place à l'expression
de tous les imaginaires et de toutes les cultures,
la diversité culturelle et
linguistique, l'égale dignité des
cultures et la solidarité. La francophonie
est plurielle, créative, elle appartient à ceux
qui en ont hérité et à ceux
qui l’enrichissent chaque jour au quatre
coins du monde.
En 2006, Léopold Sédar Senghor
aurait eu 100 ans et le festival Francophone
en France lui rend hommage en faisant résonner,
avec ou
sans mots, les voix multiples des cultures
en dialogue.
Senghor a exprimé les souffrances et
les joies de son peuple en français,
langue de la colonisation qu’il décrit
dans « prière de paix »,
comme
une « entreprise de brutalité ».
Homme de la tolérance et du respect,
Senghor a entendu le mot « Négritude » non
comme le désir
d’assimilation des africains aux européens
mais comme la volonté de l’homme
africain à faire partie du monde moderne.
Cette francophonie, pense Senghor comme d’autres,
n’est possible que par le métissage
des cultures.
Au FIAP Jean Monnet, c’est au quotidien
qu’est célébrée
le mélange des cultures sous le signe
de la francophonie, présente et dynamique,
reflet d’un monde pluriel : Nous la pratiquons,
nous la modulons, nous en jouons, nous la chantons
et l’aimons…
Le Printemps Africain au FIAP Jean Monnet
s’illustrera à travers
la diversité des expressions culturelles,
par le métissage permanent des
genres et des références :
Celui-ci prendra son envol près des
monts Abyssins, où règnent « printemps
et verdure perpétuels... ». Au
cours de son séjour à Harar,
le
photographe Guy Hersant marche sur les traces
de Rimbaud l’Africain. Les comédiens
de la compagnie la Tangente prêteront
leur voix
au poète maudit, le temps d’une
lecture de sa correspondance.
Les vieux sages Hampaté Bâ et
Sedar Senghor auront bien sûr leurs mots à dire…Le
parcours de Binda N’gazolo, du conte
traditionnel
au slam de la rue, drainera dans son sillage
la jeune génération : celle des
réalisateurs, mais aussi les plasticiens
et les dessinateurs qui
croquent la réalité africaine
contemporaine d’ici et de là-bas
.
Les différences accorderont leur violons
le temps d’une « symphonie de l’existence »,
grâce à nos compères de
l’association Arias ( Les
Artistes Internationaux associés)… entre
antilope et hyène, Bams nous communiquera
ses idées et émotions de citoyenne
du monde et de son
quartier à coup de palette vocale
et musicale.
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